Quand on se promène d’une province à l’autre au Canada, on peut constater qu’il y a souvent un monde de différences avec le marché immobilier d’ici.
Bien que plusieurs provinces partagent avec le Québec des similarités, nous sommes assurément uniques. Voici un aperçu des principales particularités de notre marché dynamique.
Prix des maisons relativement abordables
La pandémie a certainement eu impact en haussant la valeur des maisons à bien des endroits. Malgré tout, comparés à d'autres grandes villes canadiennes comme Toronto et Vancouver, les prix en immobilier dans les grands centres urbains au Québec sont relativement accessibles. Aussi, plus on s’éloigne des grandes villes, plus les propriétés peuvent être acquises à des prix alléchants. Par exemple, à Trois-Rivières, qui se trouve à seulement 2h de Montréal et 2h de Québec environ, les maisons sont considérées abordables. Tout cela rend la province attrayante pour les acheteurs et les investisseurs à la recherche d’opportunités économiques.
Diversité culturelle
La diversité culturelle, qu’on observe surtout à Montréal, attire aussi des investisseurs et des gens de tous les horizons. En effet, il est rassurant pour les acheteurs et les locataires de pouvoir habiter des quartiers dans lesquels ils peuvent côtoyer des personnes qui viennent de leur pays d’origine ou qui peuvent les aider à communiquer en français.
Réglementation stricte en matière de location
Ce ne sont pas toutes les provinces - et assurément pas tous les pays - qui possèdent des règles sévères en matière de location. Celles-ci viennent protéger les droits des locataires et des propriétaires. Au Québec, le Tribunal administratif du logement (anciennement appelé la Régie du logement) joue un rôle crucial dans la régulation des loyers et la résolution des différends.
Saisonnalité du marché
Le marché immobilier québécois connaît une forte saisonnalité, comme c’est souvent le cas dans les lieux qui voient ses conditions climatiques changer beaucoup au fil des mois. La période d'été, en particulier de mai à septembre, est la plus active pour les transactions immobilières. Il y a aussi un pic observé lors de la fonte de la neige en avril, puisque cela concorde avec le renouvellement ou non des baux. En hiver, en raison des conditions climatiques rigoureuses, on voit généralement une diminution de l'activité sur le marché.
Subventions et programmes d'aide
Au Canada, nous sommes chanceux : tous les gouvernements des provinces sont actifs pour stimuler le marché immobilier. À quoi avons-nous droit ici ? Le gouvernement du Québec encourage notamment l’acquisition de propriétés via le crédit d’impôt pour achat d’une habitation (qui s’adresse aux premiers acheteurs). Le programme Novoclimat propose quant à lui une aide financière lors de l’achat d’une maison écoresponsable homologuée alors que le programme Rénoclimat offre des subventions pour certaines rénovations qui améliorent la performance énergétique.
Influence de la vie universitaire
Avec des institutions renommées comme l'Université McGill, l'Université de Montréal et l'Université Laval, le marché immobilier autour des campus universitaires est très vivant. Les étudiants locaux et internationaux créent une forte demande pour les logements locatifs près des établissements d'enseignement. Ainsi, plusieurs Québécois en profitent pour acheter des condos qu’ils pourront ensuite louer.
Plusieurs plans d’eau
Une autre particularité est qu’au Québec, il y a beaucoup de lacs et rivières qui permettent aux résidents vivants à proximité de profiter de tous les plaisirs que les plans d’eau apportent.
Développement durable et innovations
Sans être un leader, le Québec se démarque en matière de développement durable et d'innovations vertes dans le secteur immobilier. Les nouvelles constructions intègrent souvent des technologies écoénergétiques et des matériaux durables, reflétant la volonté du gouvernement de réduire son empreinte écologique.
De grands terrains
Bien que le gouvernement du Québec souhaite que les nouveaux quartiers soient de plus en plus densifiés afin de regrouper les gens et les services (dans le but de protéger l’environnement), on voit de nombreuses propriétés se vendre sur de vastes terrains boisés partout en province. Celles-ci sont souvent éloignées des noyaux urbains et offrent beaucoup de quiétude. Par ailleurs au Québec et au Canada, il y a beaucoup de zones non peuplées, ce qui est une particularité importante de notre pays.
Le marché immobilier au Québec est assurément unique en raison de sa culture, de ses politiques et de ses tendances économiques.